lundi 4 octobre 2021

Arnaud Labelle-Rojoux

Je vous dirais bien je vous aime, 2018

 

jeudi 5 août 2021

samedi 3 juillet 2021

David Hammons

 

Cigarette Holder, 1990

mardi 1 juin 2021

Maria Loboda

Mrs. Van Hopper, 2017,
Cigarette, crème, verre.
Institut d'Art Contemporain Villeurbanne

 

dimanche 23 mai 2021

dimanche 24 janvier 2021

jeudi 26 novembre 2020

Simon Starling

A–A’, B–B’, 2019. A October 2019

 

samedi 7 novembre 2020

Enzo MARI (1932-2020)

Calendrier de table Timor pour Danese, 1967

 

vendredi 31 janvier 2020

Jean Prouvé























Rolling step-ladder, 1951, commission for the
Société Générale bank in Douai (France)

dimanche 26 janvier 2020

samedi 4 janvier 2020

dimanche 8 décembre 2019

Comme un avion sans ailes (Charlélie Couture)

Messerschmitt KR200 Cabin Scooter Bubble Top, 1959

mardi 3 septembre 2019

dimanche 21 juillet 2019

Sebastian Herkner

Ames Sala, Caribe Collection

vendredi 17 mai 2019

MOUNIR FATMI

The White Matter, 2019
La galerie Ceysson & Bénétière présente The White Matter, première exposition personnelle de mounir fatmi (1970, Tanger, Maroc).

Dans cette exposition, mounir fatmi analyse l’impact des nouvelles technologies sur la mémoire tout en questionnant l’obsolescence du médium. L’évolution du progrès technoscientifique a conduit à la rapide substitution du support analogique qui s’est vu dépassé par une image numérique, la société devenant de plus en plus virtuelle. L’artiste fait ainsi revivre ces outils anachroniques autrefois glorifiés, comme les machines à écrire et les câbles d’antennes, afin d’interroger cette révolution de l’image et du support qui a profondément affecté notre perception du monde et déformé notre mémoire.

Le titre de l’exposition The White Matter fait référence à la substance blanche présente dans notre cerveau, responsable de la propagation des informations dans le système nerveux. Il s’agit d’une catégorie de tissu composé de millions de câbles de communication, chacun contenant un long fil unique, un axone, entouré d’une substance blanche, la myéline, qui facilite la transmission des signaux. À l’instar des villes interconnectées par les lignes téléphoniques, ces câbles blancs relient les neurones d’une région du cerveau à une autre. L’univers blanc de mounir fatmi nous invite à s’immerger dans cette substance blanche qui se modifie sans cesse, jusqu’à arriver au système de connexion sans-fil de notre société hyper-connectée.

D’après le théoricien de la communication Marshall McLuhan (1911-1980), les médias sont le prolongement de nos sens, de notre corps. Chaque médium prolongerait notre cerveau, comme un ordinateur. mounir fatmi s’approprie de cette idée et conçoit une installation composée d’une multitudes de câbles blancs, en référence aux longs prolongements fibreux des neurones qui conduisent l’influx nerveux. Si le « médium est le message » ce n’est pas étonnant que mounir fatmi ait choisi de dédier son exposition au médium par excellence : le câble. Selon l’affirmation de McLuhan c’est le médium qui façonne la portée du message et détermine l’échelle des relations des hommes. Le médium est donc plus important que le message, et c’est le progrès de la technologie qui modifie continuellement notre rapport au monde, notre façon de penser et notre comportement en société, et cela sans rencontrer la moindre résistance. 

Les câbles blancs, disséminés dans l’espace d’exposition, déstabilisent le regard du spectateur. L’œil se perd dans le labyrinthe et cherche désespérément un début, un milieu ou une fin. Le relief mural, blanc sur blanc, suggère un effacement, une «toile blanche» ou un écran sur lequel le spectateur peut projeter ses propres désirs, ses peurs ou ses espoirs. 

Paola Soave, mars 2019.

samedi 9 mars 2019

samedi 17 novembre 2018

Enzo Mari

Autoprogettazione, 2002